De Los Angeles a la Baja California, Mexico

Résumé de notre périple de juillet à fin septembre 2013.

For the translation in Engligh, read below after the French.

Para la traduccion en español, cliquar en la bandera española y leer al fin del articulo.

Il était une fois la Grande Californie…

C’est avec entrain que nous reprenons notre monture de Los Angeles pour descendre vers la frontière mexicaine, par la tristement célèbre Tijuana. Notre pause européenne pendant la période estivale fut bénéfique autant à nos mollets qu’à nos méninges.

Leo (notre super warmshower) nous a gardé au chaud nos affaires et vélos pendant tout ce temps. Il est aujourd’hui temps de repartir vers de nouveau horizons, toujours plus vers le sud. Juste le temps d’attendre la livraison de mes cartes bancaires oubliées en France… Et de rencontrer la célèbre entreprise de vêtements outdoor Patagonia à quelques kms de Los Angeles avec notre Beetle de location (pas de critique, c’était la moins chère disponible)!

La traversée de Los Angeles est laborieuse, pénible même! La mégalopole de plus de 10 millions d’habitants est tentaculaire. On est cerné. Impossible de trouver un coin vert camouflé et sûr. On se résigne dès la première nuit à dormir à l’hôtel. La côte est une succession de villas de rêve, de plages d’Alerte à Malibu, de voitures plus luxueuses les une que les autres.

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Visite rapide de San Diego, ses multiples bases navales (attention les méchants mexicains sont tout près!), ses porte-avions-bar, ses clochards en villégiature dans cette ville côtière qui bénéficie d’une température clémente toute l’année. Les SDF sont sympathiques malgré leurs apparences parfois peu ragoutante. Ils sont l’amis des vagabonds que nous sommes. Parfois un peu collants mais ça va. Merci à Julie (warmshower) pour son accueil et ses supers fish tacos!

La presqu’île du Coronado, faisant face à San Diego, 8ème ville américaine par sa population, est très huppée. Un faux plan de camping nous conduira à dormir sauvagement près de la plage, sous un ciel tout étoilé. La frontière mexicaine est en vue.

Bienvenue dans un autre monde

Les grandes routes s’engouffrent dans l’entonnoir de la frontière tijuanesque. Le stress monte, de peur qu’on nous assaille de questions, de parler une autre langue tellement je me suis habitué à débiter de l’anglais. Mais finalement c’était presque moi qui posait les questions aux douaniers. Bref, heureusement que j’avais contacté par avance le consulat français pour savoir qu’il fallait demander et payer un formulaire d’entrée sur le territoire, car sinon c’était amende à coup sûr. Une façon de faire de l’argent à laquelle, peut-être, il va falloir s’habituer! Enorme drapeau tricolore mexicain flottant sur Tijuana (de « Tia Juana ») qui ressemble de loin à un grand bidonville. De près? L’odeur en plus. On n’est pas très objectif étant donné qu’on a fuit la ville au plus rapide, par une autoroute jonchée de détritus, de trous… Ouf, on est sur la côte. Pas encore très accueillante jusqu’à Rosarito, où Roberto nous attend pour monter le campement sur sa terrasse avec vue sur mer (merci!). Nuit belle étoile avortée car les énormes blattes sont de sortie, attirées par la pitance de notre maigre picnic.

Etrange urbanisme côtier. Une série de résidence moitié luxueuses, moitié vides, moitié abandonnées. On ne sait que penser. Des gardiens contrôlent l’entrée de ces villages résidence, nous empêchant de profiter un peu de cette côte. Escale dans une marina paumée où nous rencontrons un français retraité en voyage à durée indéterminée avec ses 2 voiliers, qu’il nous fait visiter. Ca fait envie… Mais il part dans le mauvais sens, en Polynésie!

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Ensenada, son vin (vallée de Guadalupe), sa buffadora (geyser marin), et surtout nos supers hôtes. Comme quoi toutes rencontres créent de nouvelles opportunités : Blanca est la soeur de Lula rencontrée à Vancouver lorsque je prenais un cours d’anglais. Blanca et Abraham sont adorables. Accueillis par un repas gargantuesque et une complicité qui coule de source. Merci à vous et bon voyage en Ontario.

La Basse Californie est parsemée de Missions, construites pas les jésuites espagnols conquistadores en mission de christianisation. Aujourd’hui des vestiges coloniaux parfois conservés, différents de l’habitat général. Nous nous en informons dès El Rosario avant de rentrer de pleine pédale dans le désert central. Une sacrée expérience cycliste, botanique et humaine. La chaleur monte. A ce que ce que certains rancheros nous disent, il n’a pas plu depuis plus d’un an. Un peu plus loin, il a plu la veille. La veille??? On a la chance de partager ce moment tant attendu que la pluie avec une famille dans un ranch. Les trombes d’eau éclaboussent de joie les enfants qui regardent les éclairs par la fenêtre.

Moi qui croyait que septembre serait plus agréable, c’est en fait la période la plus chaude par ici, frôlant les 40 deg C. Les cactus sont de la partie, de toutes formes, tailles. Après une sacrée côte, on peut respirer un peu et profiter du paysage. Les Cardones sont les plus hauts, avec les Cirios (cierges). Adaptation oblige, les épines sont aussi de sortie. Faut faire attention, comme aux reptiles et insectes rôdant alentours. L’eau devient très vite l’élément clé de nos journées. Heureusement, des ranchs ponctuent la route lunaire, mais les sodas sont plus fréquents que l’eau plate minérale. On s’organise. On roule le matin tôt, pause du déjeuner sieste, puis roule en fin de journée. Nuit difficile en camping car il fait trop chaud. On recherche l’air conditionné, ou au pire le ventilateur. Je ne sais pas si c’est l’eau que nous buvons malgré nous dans les aliments servis dans des restos improbables ou bien les flageolets servis dans tous les plats, mais nos estomacs sont défoncés. 🙂

Les communautés Cochimies ont peuplées ces zones arides et dures bien avant l’arrivée des européens. On peut en apprécier quelques vestiges de peintures rupestres dans un chaos granitique, non loin des trop nombreux graffitis d’idiots. Près de Cataviña, de nouvelles. Epuisés, moites, affamés, on se résigne à aller radiner une nuit dans un hôtel luxueux, le seul ouvert en cette saison touristique creuse. -40% grâce à la négociation de Miguel! Wouah la piscine à l’eau douce. Le bonheur de retrouver du confort. La folie nous prend le lendemain à rouler de nuit et à faire une journée marathon de 160km, plus de 8h. Finalement, ce n’est pas si dangereux de rouler de nuit car on voit venir les camions de loin et on peut se serrer dans le fossé. Au niveau sécurité de la route, c’est vraiment aléatoire, mais globalement, les automobilistes, surtout les chauffeurs de poids lourd, font attention et ralentissent! Sauf certains crétins, comme d’hab.

Guerrero negro, parallèle 28, Baja California Sur, -1h

Arrivée chez Adolfo et super Sara (warmshower), une famille nombreuse. A la maison, elle mène la famille à la baguette. C’est une vraie boule d’énergie Sara, une personnalité locale et une âme généreuse. Pas plus de 4 jours pour s’en apercevoir. J’apprécie vraiment de discuter avec elle de nombreux sujets, de l’histoire locale, de la botanique, de la gastronomie, même si mon espagnol est encore hésitant. Elle nous fait rencontrer plein de personnes en lien avec notre projet ou pas, visiter les alentours dont les plus grandes salines au monde exploitée par l’Exportadora de Sal. Une belle rencontre.

Notre rencontre avec les gestionnaires de la Réserve de biosphère Desierto de El Vizcaino se passe très bien. On a droit à une visite de la lagune Ojo de Liebre, rencontre avec les pêcheurs, dégustation d’énormes coquillages crus avec citron et salsa (Almejas chocolata, Cayos de acha) : « del mar al paladar« . A cause de intempéries, nous ne pourrons aller voir les peintures rupestres dans la Sierra San Francisco, autre site classé par l’UNESCO. On clôt cet épisode par une présentation improvisée de notre projet à des étudiants en tourisme alternatif à l’Université de Baja California Sur. Il y a vraiment un potentiel de tourisme durable ici dans cette zone remarquable qui rassemble des écosystèmes peu ou pas dégradés (désert, lagune, montagne/volcan, salines, oasis). Quelque chose de différent du tourisme de masse développé à la pointe de la Baja, vers Los Cabos. En pédalant vers le Golfe de Californie (Mer de Cortes), j’ai plein d’idées qui fusent. Tentative d’ethnobotanique : je déguste un fruit de Pitaya dulce comme m’a enseigné Sara, au goût de pastèque. Apparemment, c’était la bonne espèce!

Santa Rosalia, ville minière développée par les français (je ne savais pas) avec la mine El Boleo. Elle fonctionne toujours et emploie foule de personnes. Difficile de trouver place dans le motel. Ce côté de la péninsule est encore plus chaud. L’eau de la mer de Cortes est bouillante (presque), 30 deg C. On s’y baigne entre Mulegé et Loreto, dans la magnifique Baie Concepcion. Un Lagon paradisiaque à la plage du Requeson. Paradis du kayak de mer! Nuit sous un toit en palmier, bercés par les pélicans, frégates et autres oiseaux de mer, et les petits cris de la coquine chauve-souris vampire caché entre les feuilles de palmier. Heureusement, le moustiquaire nous protège!

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Le littoral montagneux et désertique est étrangement vert. C’est surprenant. Chanceux que nous sommes! Habituellement cramoisi, le désert est tout vert, paré de couleurs vives et d’odeurs de miel des Mezquite et autres arbustes piquants. Ceci est du aux trois tempêtes tropicales qui ont déversées quelques semaines plus tôt leur eau de vie! On imagine la puissance de l’eau lorsqu’elle tombe par ici, vu la largeur des oueds et de la grosseur des rochers charriés. Revers de la médaille : les moustiques sont légion et affamés. Faut faire attention à la dengue. La chaleur n’en est pas moins moindre. Au contraire! Dès que ça monte et que l’air manque, la sueur perle sur toutes les parties de notre corps. Un mélange de sel, sueur, crème solaire, sable. Très agréable. Oh, au milieu du désert, un village coloré? Non, en fait c’est un cimetière avec des tombes colorées de la taille de maison. Au Mexique, la mort n’est pas triste.

Loreto, ancienne capitale des Californies, lorsque les deux californies (California et Baja California) n’étaient qu’une, sous la tutelle de la couronne d’Espagne. Jolie ville portuaire et coloniale, touristique pour les activités de la mer, au coeur d’une zone marine protégée. 15 septembre : ce soir c’est le Grito militaire qui marque l’indépendance du Mexique de l’Espagne. On se rejoint sur la place centrale, en face la mairie, en compagnie de Vanessa et d’Omar (couchsurfing, muchas gracias!) après 3 piña colada bien tassées. Jamais vu un feu d’artifice d’aussi près, qui te met des  cendres partout la tête!

Dernière traversée du désert pour rejoindre La Paz (Mexique!). Une côte nous attend mais finalement ne nous semble pas si terrible. Mais c’est long. Encore 160 km journaliers sous la chaleur et le ciel qui s’obscurcit à l’approche de la tempête tropicale « Manuel ». Ambiance électrique. Peu de temps après notre arrivée à La Paz, le déluge s’abat sur la ville. Après 5 minutes, une mare a remplacé la route. Pratique du vélo spéciale. Vite on file vers la maison de Glenda, une amie à Sara, où nous passerons une semaine formidable de repos, au sec et en tout confort.

La Baja California est terminée, pas moins de 1300 km, un peu plus de trois semaines, repos compris. Maintenant, il faut rejoindre le Mexique continental par voie marine. On essaie de chercher un voilier de particulier, sans succès. Ce sera donc en ferry. Avant cela, on doit aller voir les tortues pondre et éclore avec le Grupo Tortuguero sur une plage. Une expérience de rencontrer cette espèce emblématique de la (encore) sauvage Baja California…

Once upon a time, the Great California …
It is with enthusiasm that we take our frame down to Los Angeles to the Mexican border, the infamous Tijuana. Our European break during the summer was beneficial to both our legs and our brains .

Leo ( our super warmshower ) kept us warm our business and bikes all the time . It is now time to go to new horizons still further south . Just time to wait for delivery of my credit cards forgotten in France … And meet the famous outdoor clothing company Patagonia a few miles from Los Angeles with our Beetle car rental ( it was the cheapest available ) !
The crossing of Los Angeles is difficult, even painful ! The megalopolis of more than 10 million inhabitants, is sprawling . It’s surrounded . Unable to find a hidden safe and green area . We resigned from the first night to sleep in the hotel . The coast is a succession of villas dream of Alert beaches in Malibu, one of the more luxurious than other cars .

Quick Tour of San Diego, its many naval bases (be careful, Mexican bad guys are close ! ) , Its aircraft carrier bar, his bums in this coastal resort town which enjoys mild temperatures all year round. The homeless are friendly despite appearances sometimes unappealing . They are friends that we are vagabonds . Sometimes a little sticky but it will . Thank you to Julie ( warmshower ) for its hospitality and great fish tacos !

The peninsula of Coronado , facing San Diego, the eighth U.S. city by population is very posh . A fake site plan will lead to sleep wildly near the beach , in a very starry sky. The Mexican border is in sight.

Welcome to another world
The main roads are rushing into the funnel of tijuanesque border. Stress rises, for fear that assails us questions, to speak another language so I ‘m used to charge the English. But finally it was almost me the questioner customs . Anyway, luckily I had contacted the French consulate in advance to know that he had to ask and pay an entry form in the territory , otherwise it was fine without fail. One way to make money when , perhaps , he will have to get used ! Huge Mexican tricolor floating Tijuana ( from  » Tia Juana  » ) remotely resembling a large slum. Close ? The smell in addition. It is not very objective since they fled the city faster , a trash-strewn , holes highway … Whew , we’re on the coast. Not very welcoming to Rosarito, where Roberto waiting for us to set up camp on the terrace with sea views (thanks!) . Beautiful night star failed because the huge cockroaches are out, attracted by the sustenance of our meager picnic .

Strange coastal planning . A series of luxurious residence half , half empty , half-abandoned . We do not know what to think. Guards control the entry of these villages residence , preventing us from enjoying some of the coast. Stopover in a clueless marina where we meet a retired traveling indefinite with 2 sailboats, we actually visit French . It’s like … But he went in the wrong direction , in Polynesia !

Ensenada , wine (Valley of Guadalupe ), its buffadora (marine geyser ) , and especially our great hosts . Like what all meetings create new opportunities Blanca is the sister of Lula met in Vancouver when I was taking an English course . Blanca and Abraham are adorable . Greeted by a gargantuan meal and complicity obvious. I thank you and good trip to Ontario .

Baja California is dotted with missions , not built the Spanish conquistadores Jesuit mission of Christianity . Today colonial vestiges sometimes preserved, different from general habitat . We are being advised El Rosario before returning full foot in the central desert . A sacred cycling experience , botany and human . Heat rises . In what some rancheros we say, it has not rained for over a year. A little later, it rained the day before. Eve ? ? We are fortunate to share this long awaited the rain with a family in a ranch time. Waterspouts splash of joy children who watch the lightning through the window.

I thought that September would be nice, it is in fact the hottest time here, grazing 40 deg C. Cacti are the part of all shapes, sizes . After a sacred hill , you can breathe a bit and enjoy the scenery. The Cardones are the highest , with Cirios ( candles ) . Adaptation requires the spines are also output . Be careful, as reptiles and insects lurking around . Water quickly becomes a key element of our days . Fortunately , ranches dot the lunar road, but sodas are more frequent than the still mineral water. It is organized . We ride early in the morning , lunch break nap , then rolls at the end of the day. Difficult overnight camping because it’s too hot. Air conditioning is desired, or at worst fan. I do not know if this is the water we drink, in spite of ourselves in the food served in restaurants or improbable the beans used in all the dishes, but our stomachs are saggy . 🙂

The Cochimies communities inhabited these dry and hard areas well before the arrival of Europeans. We can appreciate some remains of cave paintings in a granitic chaos , not far too many idiots graffiti. Nearly Cataviña , new . Exhausted, sweaty , hungry , we resign ourselves to go radiner a night in a luxurious hotel, the only one open in the tourist low season . 40% through negotiation Miguel ! Wow pool with fresh water . The happiness of finding comfort. Madness takes us the next day to drive at night and do a marathon day of 160km , more than 8 hours . Finally, it is not so dangerous to drive at night because we see the trucks coming off and you can squeeze into the ditch. The security level of the road , it’s really random, but overall , motorists , especially truck drivers , pay attention and slow down ! Except some idiots , as usual .

Guerrero Negro , 28 parallel , Baja California Sur , -1h
Joining Adolfo and super Sara ( warmshower ) , a large family. At home , she leads the family to stick. This energy is Sara , a local personality and a generous soul a real ball . Not more than 4 days to notice . I really enjoy talking to her many topics of local history , botany , food , although my Spanish is still hesitant . It makes us meet lots of people in connection with this project or not , around the area including the largest salt in the world operated by Exportadora de Sal . A beautiful meeting .

Our meeting with the managers of the Biosphere Reserve El Desierto de Vizcaino is going very well . Was given a tour of the lagoon Ojo de Liebre , meeting with fishermen, tasting huge raw shellfish with lemon and salsa ( Almejas chocolata , Cayos de acha ) :  » del mar al paladar  » . Because of bad weather, we can go see the cave paintings in the Sierra San Francisco, another World Heritage Site by UNESCO. It concludes this episode by an improvised presentation of our project students alternative tourism at the University of Baja California Sur . There really has potential for sustainable tourism here in this remarkable area that collects little or no degraded ecosystems ( desert , lagoon, mountain / volcano , salt , oasis ) . Something different from mass tourism developed at the tip of Baja, to Los Cabos. Pedaling to the Gulf of California (Sea of Cortez ) , I have lots of ideas that burst . Attempt to ethnobotany : I taste a fruit Pitaya dulce as Sara taught me , the taste of watermelon. Apparently , it was the right kind!

Santa Rosalia , a mining town developed by the French (I do not know ) with the El Boleo mine . It still works and employs crowd of people. Difficult to find room in the motel . This side of the peninsula is even hotter . The water of the Sea of ​​Cortes is hot (almost ) 30 deg C. It bathes between Mulege and Loreto in the beautiful Concepcion Bay . A paradise lagoon to the beach Requeson . Sea kayaking paradise ! Night under a palm roof , lulled by the pelicans , frigates and other sea birds, and the cries of the nasty bats hidden among palm leaves vampire. Fortunately, the moustiquaire protects us !

The mountainous and desert coastline is strangely green. This is surprising . Lucky we are! Usually crimson , the desert is green, adorned with bright colors and smells of honey and other prickly shrubs Mezquite . This is due to three tropical storms that dumped a few weeks before their brandy ! The power of water can imagine when it falls here , given the width of the wadis and the size of the rocks banter . The downside : the mosquitoes are plentiful and hungry . Should pay attention to dengue . The heat is not any less . On the contrary ! As soon as it goes up and the stuffiness , beads of sweat on all parts of our body. A mixture of salt, sweat , sunscreen, sand. Very pleasant. Oh, by the middle of the desert , a colorful village? No, actually it is a cemetery with colorful tombs of the house size . In Mexico , death is not sad .

Loreto , the former capital of the Californias , when the two Californias (California and Baja California) were only under the supervision of the Spanish crown . Beautiful harbor and colonial city , tourist activities to the sea, in the heart of a marine protected area. September 15 : tonight is the military Grito marks Mexico’s independence from Spain. We joined the central square , opposite the town hall, along with Vanessa and Omar ( couchsurfing, muchas gracias ! ) After 3 pina colada tightly packed . Never seen fireworks so close that you put ash around the head!

Last cross through the desert to reach La Paz ( Mexique! ) . A side ahead but ultimately does not seem so bad. But it is long. Still 160 km daily in the heat and the sky darkens with the approach of Tropical Storm « Manuel » . Electric atmosphere . Shortly after our arrival in La Paz, the deluge fell on the city. After 5 minutes, a pool replaced the road. Special practice of biking. We quickly took it towards the house Glenda , a friend of Sara , where we spend a great week off , dry and comfortable .

Baja California has been completed, no less than 1300 km, a little more than three weeks , including rest . Now, we must join the continental Mexico by sea route . We try to find a private sailboat, without success. It will be by ferry. Before that, we have to go see the turtles lay eggs and hatch with the Grupo Tortuguero on a beach. Experience to meet this iconic species of the (still) wild Baja California.

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10 réflexions sur “De Los Angeles a la Baja California, Mexico

  1. magali dit :

    Wouhhh ! Super périple, éprouvant, mais plein d’aventures et de belles rencontres !!!! J’adore votre photo des 5000 km… Faites gaffes aux gros camions et aux petits moustiques et continuez à nous faire rêver. Nous on part la semaine prochaine faire le tour du Lubéron en vélo avec Béryl… Ça va être aussi l’aventure, mais à une toute autre échelle…

    • Merci Mag et François. Super votre trip dans le Luberon avec le pitchoun. Un bon entrainement pour le Costa Rica. François j’essaie de suivre ton enseignement pour renifler ce que la Nature offre de comestible! lol

  2. Stéphane Guay (from Qc) dit :

    Salut à vous deux ! Bien content de voir que tout va bien pour vous deux. Félicitation pour le blog, très bien écrit et ça donne le gout de revenir déguster votre aventure. Merci de partager vos photos.

    J’ai hâte de lire-voir la suite.

  3. Helene dit :

    Toujours aussi dépaysant ces fabuleux récits de voyage!! Merci pour votre partage. Bravo pour les 5000 km!!! Le temps de la traversée va reposer les mollets!! Continuez avec les photos elles sont superbes!!

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